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Léonard de Vinci

Publication : par Yannick Le Mentec

au mois de mai, toute l’école s’est rendue au Clos Lucé, où Leonard de Vinci a passé les trois dernières années de sa vie.

Léonard de Vinci

Léonard de Vinci naît le 15 avril 1452 dans un petit hameau de la commune de Vinci, en Toscane. Il est le fils naturel de Ser Piero da Vinci, notaire, et de Caterina, une jeune paysanne au service de la famille. Séparé très jeune de sa mère, le petit Léonard est élevé par sa famille paternelle. Il passe beaucoup de temps dans la nature. C’est un enfant curieux de tout.

En 1467, alors que Léonard est âgé de 15 ans, Ser Piero montre les dessins de son fils à Andrea del Verrochio, un peintre, sculpteur et orfèvre de renom qui a son atelier à Florence. Le maître, convaincu des dons de Léonard, accepte de le prendre comme apprenti. Le jeune homme s’initie aux techniques de la peinture, apprend à fondre le bronze, à sculpter le marbre.

Durant la Renaissance, les artistes se déplacent de ville en ville au service de mécènes, des protecteurs riches et puissants qui leur permettent de vivre de leur art et d’approfondir leurs connaissances en les logeant et en finançant leurs dépenses. Au début de la carrière de Léonard, Laurent de Médicis, dit le Magnifique, gouverneur de la ville de Florence, soutient beaucoup le jeune artiste. Il le recommande au Duc de Milan, Ludovic Sforza, pour lequel Léonard travaillera pendant dix-sept ans comme peintre, ingénieur, sculpteur et organisateur de fêtes. Il sera aussi ingénieur militaire pour le puissant César Borgia ou encore le peintre et ingénieur attitré du roi François1er.

La Joconde

C’est le tableau le plus célèbre du monde. Chaque année, plus de cinq millions de visiteurs se pressent au musée du Louvre, à Paris, pour admirer La Joconde ! Mystérieusement, Léonard n’a jamais livré son œuvre à son commanditaire ; il l’a emportée partout avec lui, jusqu’en France, la retouchant inlassablement. Récemment, une Joconde plus jeune a été découverte en Suisse. Et, surprise, d’après les premières expertises, ce tableau serait de Léonard. Une affaire à suivre...
Le 21 août 1911, c’est la panique au musée du Louvre : On vient de voler La Joconde ! On retrouve le tableau en Italie deux ans plus tard : il a été vendu à un antiquaire par un peintre en bâtiment nommé Vincenzo Perruggia. L’homme déclare avoir volé La Joconde pour la rendre à sa patrie d’origine. L’histoire de ce vol rocambolesque, relayée amplement par les journaux de l’époque, amplifie encore la renommée de La Joconde.

Léonard a-t-il testé ses machines volantes

Léonard avait prévu de lancer une de ses inventions depuis le mont Ciceri, près de Fiesole en Italie. La légende raconte qu’un jourun grand oiseau s’éleva de la colline et disparut dans le ciel. Il n’est pas exclu que Léonard ait fait construire des prototypes de ses machines. Peut-être les a-t-il expérimentés. Mais il manquait à ces engins l’énergie suffisante pour pouvoir voler. Il préfigurent toutefois, dans leur principe ou leur conception, nos avions et planeurs modernes.

Les inventions de Léonard :

Le pont tournant

Fixé sur une berge, il pivote autour d’un axe pour laisser passer les navires de haute stature.
En temps de guerre, sa rapidité d’ouverture et de fermeture permet de bloquer les bateaux ennemis. Les soldats peuvent aussi gagner la rive opposée et suprendre leur adversaires là où ces derniers ne les attendent pas. Les premiers ponts tournants virent le jour au XIXe (19e) siècle. 
La vis aérienne

Par la forme de son aile, révolutionnaire pour l’époque, on la cite souvent comme l’ancêtre de l’hélicoptère. Léonard imagine une aile en spirale, sorte de vis sans fin, qui perce l’air. Mais on manque de détails sur la façon dont il concevait le mouvement de l’ensemble, engendré par la force humaine.

Le parachute

Léonard reprend le dessin d’un ingénieur anonyme du début du XVe siècle et y apporte des améliorations. Il imagine un parachute de forme pyramidale à quatre faces, réalisé dans un tissu qui ne laisse passer ni l’eau ni l’air et pour lequel il indique des proportions tout à fait réaliste.

Le bateau à aubes

Léonard reprend le principe, déjà existant, du bateau à roues à aubes et améliore le mécanisme destiné à entrainer les roues. Ce mécanisme est actionné à la force des bras. Les roues, munies de pales, repoussent l’eau derrière elle pour permetre au bateau d’avancer.

Le compteur kilomètrique

Léonard imagine une machine simple et efficace pour mesurer les distances parcourues. En avançant, la roue d’un brouette entraina une roue crantée verticale qui met en mouvement un plateau horizontal percé de trous contenant de petites billes. A chaque tour de roue, une bille et libérée et tombe dans une boîte. A la fin du trajet, il suffit de compter le nombre de billes récoltées dans la boîte et de le multiplier par la circonférence de la roue (son tour). On obtient ainsi le nombre de kilomètres parcourus.

Le char d’assaut

C’est un ancêtre des chars blindés, qui n’ont été construits qu’au début du XXe (20) siècle. C’est énorme engin sur roue est surmonté d’une tourterelle d’observation et armé de canon tirant dans toutes les directions. Des hommes actionnent des manivelles pour le faire avancer.

Léonard en France

François 1er nomme Léonard premier peintre, ingénieur et architecte du roi. Honoré d’avoir prés de lui le plus grand artiste de l’époque, il lui verse une pension très élevée et lui laisse une grande liberté créatrice. Lorsque qu’il rencontre Léonard de Vinci, c’est un tout jeune roi d’à peine 21 ans. Ayant perdu son père très tôt, il voit sans doute en Léonard un modèle. Il se plaît en sa compagnie et l’appelle « mon père ». On dit que le roi empruntait régulièrement un souterrain secret reliant le château d’Amboise au manoir du Cloux pour rendre visite a Léonard et parler avec lui, de longues heures durant, d’art, de techniques nouvelles et de philosophie.

La mort à Amboise

Léonard s’éteint le 2 mai 1519 dans sa demeure du Cloux. Selon la légende, il serait mort dans les bras de François 1er, accourru à son chevet. En réalité, le roi n’était pas présent au moment de son décés. Trés affecté par la disparitionone du grand homme, il dira de lui : « Il n’y a jamais eu au monde homme si savant dans les arts et surtout si grand philosophe. » Léonard de Vinci est entérré dans la chappelle du château d’Amboise, selon ses souhaits

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